Louis Arlette est de retour avec son EP « Sacrilèges », qui adapte cinq des plus beaux poèmes de la langue française en ne s’interdisant aucune expérimentation.
Sur ce disque, La Ballade des Pendus de François Villon, le spleen de Baudelaire, le romantisme de Gérard de Nerval, la mélancolie de Ronsard et la « Tristesse » de Musset se retrouvent transfigurés, rendus méconnaissables par le traitement musical que Louis Arlette leur a imaginé.
Sur cet EP enregistré et mixé dans son propre studio, Louis Arlette approfondit deux qualités que l’on retrouve sur chacun de ses trois albums : l’amour de la littérature française, et des goûts musicaux anglo-saxons qui l’emmènent vers David Bowie, The Cure, Joy Division ou Nine Inch Nails.
« De l’envie irrésistible de composer et de la spontanéité qu’offrent parfois les réseaux sociaux est né ce concept « sacrilège ».
Je prends un poème que j’adore. Je le déshonore.
Plusieurs mois plus tard, passés seul dans mon studio, dans un curieux mélange de livres, de posts Instagram, d’instruments acoustiques et de synthétiseurs, Sacrilèges était né. Et je n’en ai pas terminé… »
Sacrilèges, cet EP de Louis Arlette ?
Son écoute nous fait découvrir la puissance des mots, et donne à penser que nos poètes étaient eux-mêmes des rockstars avant l’heure.
Magnifiés par les instrumentaux pop, rock et électro confectionnés par Louis Arlette, les poèmes de Ronsard, Beaudelaire, Villon, Musset et Nerval retrouvent leur lustre et leur magie.